Chers pères, chers confrères,

les diacres n’auront jamais eu autant de nouvelles des uns et des autres. Soyez-en donc tous vivement remerciés. Au presbytère de saint Nicolas la vie doit bien ressembler à celle des sarthois, les cours en moins. Nous tâchons aussi de maintenir le lien avec les paroissiens, en prenant particulièrement soin de nos trois vieux prêtres. Bien que je continue à prier pour eux, je dois dire que les collégiens et lycéens ne m’occupent pratiquement plus. Il faudrait envisager la suite des opérations, mais l’avenir proche est incertain pour les élèves et l’avenir lointain incertain pour moi, ma mission prenant fin en juin. Entre les prières, les rangements, les repas, les films, la cuisine et les lectures, il faut parfois prêcher, accompagner des catéchumènes et des fiancés ou encore des familles endeuillées. Pour ce dernier ministère je suis reconnaissant au gouvernement de ne pas avoir trop durci les règles. Nous pouvons parler un peu avec les parents ou les amis et prendre le temps de prier avec eux pour le défunt. Ce n’est pas du luxe : en effet l’épreuve, rude en elle-même, est parfois aggravée, par exemple lorsque le conjoint est bloqué dans une maison de retraite. Le moment est favorable pour s’associer à la Passion du Christ. Je prie donc avec vous pour que notre foi grandisse, tout en rendant grâces à Dieu pour le réconfort que je trouve auprès de mes frères dans le Seigneur.

Je vous souhaite de joyeuses fêtes de Pâques.

Jean-Hugues

 

Pour la consolation de leur aumônier, qui est aussi mon voisin de chambre, des étudiants de Nantes ont malgré tout entonné l’hymne des Rameaux, tandis que notre curé s’affaire sur Internet pour communiquer aux paroissiens un peu de joie pascale.

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